
Un outplacement réussi se traduit par une personne coachée heureuse et un nouvel employeur satisfait. Le candidat a trouvé un projet professionnel dans lequel il s’épanouit. Une page se tourne, apaisé il peut désormais se tourner vers l’avenir.
Le rôle du cabinet d’outplacement est primordial. La réussite de la mission va dépendre de la capacité de son équipe projet à accompagner une personne dans la construction d’un projet professionnel durable et épanouissant. Certaines étapes du processus d’outplacement peuvent être sources de risques et une équipe de qualité permet d’éviter de tomber dans bien des pièges.
Mais l’équipe ne fait pas tout, la bonne collaboration entre les coachs et la personne coachée est une condition à la réussite de la mission. Elle se prépare dès le début du processus à un outplacement réussi pour se prolonger bien après l’intégration du candidat dans un poste. Nous détaillons ces différents points dans la suite de l’article.
Une équipe projet en outplacement complémentaire
L’équipe en charge de la mission doit respecter avant tout une complémentarité entre les coachs et les consultants engagés sur la mission. C’est obtenir par là une pluridisciplinarité qui est un véritable gage d’objectivité. Elle facilitera les regards croisés sur le candidat, son environnement et les opportunités qui s’offrent à lui, pour apporter un accompagnement 360°.
Il est également essentiel que l’équipe projet soit connectée au monde de l’entreprise, qu’elle ait une connaissance approfondie et fiable de ses enjeux et problématiques. Les coachs seront alors en mesure d’ouvrir un réseau de contacts au candidat pour augmenter sa visibilité.
Le cabinet Leaderia, par exemple, invite les personnes dont il gère l’outplacement à des workshops et des tables rondes en présence de dirigeants d’entreprises. Le réseau s’étendra d’autant plus que la complémentarité et la pluridisciplinarité de l’équipe en charge de la mission seront fortes.
C’est donc une logique collective que l’équipe projet doit suivre. Il est d’usage dans ce cas de faire référence à la devise « un pour tous, tous pour un ! »
Une bonne collaboration pour une démarche de qualité
Une bonne collaboration commence par la validation de la compatibilité entre l’équipe projet et le coaché. Une rencontre préalable avec les coachs est fortement recommandée pour confirmer la compréhension mutuelle et la confiance entre les personnes. Le respect de la confidentialité est bien sûr un prérequis tout au long de la mission.
Il sera alors possible de définir ensemble le programme d’outplacement. Il doit intégrer une approche holistique et s’intéresser au projet de la personne coachée dans sa globalité. Mais il doit aussi être aussi suffisamment modulable pour répondre aux aspirations du coaché.
A titre d’illustration, le cabinet Leaderia propose 3 formules différentes selon les besoins des candidats et les moyens des clients payeurs. Les budgets vont de 5 à 15 K€ pour des missions dont la durée s’étale de : 2 à 4 mois ; 6 à 8 mois ; 9 à 12 mois. Des outils spécifiques sont utilisés dans les différents programmes, par exemple : la mise à disposition d’un carnet de bord ou des séances de simulation d’entretien.
Enfin, la collaboration ne doit pas s’arrêter lorsque le coaché a trouvé un emploi : un accompagnement durant la prise de poste est de rigueur. Une fois la personne en poste, il est important de s’assurer que son intégration se passe bien et que le poste correspond à ce qu’elle attendait. Un accompagnement spécifique doit se mettre en place dès la prise de poste et se prolonger par un suivi de carrière durant les 18 mois suivants.
Quels sont les pièges à éviter ?
L’erreur la plus courante dans l’outplacement est d’appliquer un processus figé qui risque finalement de se révéler non adapté, ou mal adapté, aux besoins de la personne coachée. Cette pratique fait bien souvent naitre de la frustration chez le coaché qui se sent peu écouté voire dévalorisé. Il est donc important de partir du besoin de chacun – du candidat mais aussi du futur employeur – et de définir en conséquence un processus d’outplacement adapté à la situation.
Dans tous les cas la personne coachée doit rester maître dans la formalisation de sa transition professionnelle. C’est à elle d’agir, de décider, de verbaliser les orientations de son projet. Le coach en charge de la mission doit démontrer sa capacité à accompagner le coaché sans tomber dans le travers d’intervenir à sa place.
Le cabinet d’outplacement doit aussi fixer un cadre temporel précis en accord avec le coaché. L’erreur dans ce cas est de se précipiter et de privilégier le retour à l’emploi rapide. Au contraire, il faut savoir se donner du temps. La priorité est d’avoir le temps nécessaire pour maîtriser la construction d’un projet bien pensé et épanouissant à long terme pour le candidat.
Enfin, la personne coachée vit parfois l’outplacement comme un moment douloureux. Dans ce cas, il faut se garder de confondre mission d’outplacement et thérapie.
Bien choisir un cabinet d’outplacement
Faire appel à un cabinet d’outplacement efficace est bien souvent la garantie d’un d’accompagnement réussi dans la construction d’un projet professionnel durable et épanouissant. Pour bien choisir, il faut identifier les cabinets qui seront capables de mettre en face de la personne coachée une équipe complémentaire porteur d’une démarche collaborative de qualité. Nous recommandons ici des indicateurs à évaluer pour juger de la qualité d’un cabinet et d’une offre d’outplacement :
- Les certifications et accréditations des coachs.
- Les références du cabinet et des coachs.
- Ethique et déontologie du cabinet.
- Les taux de rétention des candidats dans leur nouveau poste.
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