
Et si changer régulièrement d’entreprise était la nouvelle façon de mener sa carrière professionnelle ? Certains recruteurs trouveront cette idée surprenante, tant il est habituel (chez 39% des recruteurs) de considérer le Job Hopping comme un frein à l’embauche. Perçue comme un manque de stabilité et de maturité, voire comme un investissement à perte par les entreprises, cette pratique devient de plus en plus répandue, notamment chez la Génération Z (personnes nées entre 1995 et 2010).
Le Job Hopping est la fois une façon pour les salariés de développer plus rapidement leurs compétences mais aussi d’élargir leurs champs d’actions. Les changements réguliers leurs permettent également de développer des capacités d’adaptation, d’agilité et de résilience. Ces switchers, comme on peut aussi les appeler, sont des personnes qui peuvent apporter beaucoup à leurs entreprises. Loin des carrières linéaires, un job hopper est une personne vive, aiguisée, et surtout aux expériences variées qui peuvent être utiles pour développer des projets internes.
Dans les secteurs agricoles et agroalimentaires, les candidats se font aussi plus rares et moins enclins à changer d’entreprise. Une remise en question des certitudes et des pratiques est alors à faire afin de développer son attractivité et sa Marque Employeur. Accepter que les job hoppers soient des bons candidats en fait partie. Certes ils resteront, en théorie, moins longtemps qu’un salarié au parcours plus traditionnel, mais ils apporteront des compétences particulièrement variées.
N’oublions pas qu’il est tout de même possible de les garder un peu plus longtemps en alimentant leur besoin de stimulation notamment par la mobilité interne ou l’élargissement de leur périmètre d’actions. Le management et la culture d’entreprise, s’ils sont adaptés, peuvent peser dans la balance et améliorer la rétention de ces travailleurs avides de changements et de liberté.
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